Verre pacifiste "Pourquoi tirer le canon lorsqu'on peut le boire ?"
Ephéméride Anarchiste
31 décembre
Le 31 décembre 1967,
mort de Paulette BRUPBACHER, née RAYGRODSKI.
Docteresse, militante des droits de la femme, compagne et
collaboratrice du libertaire suisse
Fritz Brupbacher.
Elle naît le 16 janvier 1880 à Pinsk (Pelta), Russie
(aujourd'hui en Biélorussie). En 1903, elle effectue des
études de lettres à Berne, puis de médecine
à Genève où elle obtient son doctorat en 1907.
Après un premier mariage et un divorce en 1924, elle devient
la compagne de Fritz Brupbacher avec qui elle exerce la
médecine à Zurich et partage son engagement politique,
luttant notamment pour l'émancipation de la femme et en
particulier pour ses droits à la contraception, au divorce et
à une libre sexualité. A la mort de Fritz (1945), elle
publie ses dernières oeuvres et poursuit une collaboration
à la revue
"Révolution
Prolétarienne" où elle dénonce dans un
article écrit en 1948, les effets pervers du stalinisme sur
certains écrivains. Ennemie de tous les conformismes et de
toutes les disciplines partisanes, elle est l'auteure de plusieurs
ouvrages dont "Rationalisierung und Hygiene" (1932), "Sexualfrage und
Geburtenregelung"(1936), " Rebeverbot in den Kantonen Solothurn und
Glarus (1935), "Meine Patientinnen"(1953) et "Hygiene für
jedermann"(1955).
Le 31 décembre 1892, à Londres (Angleterre), sortie du premier numéro de la revue "Le Tocsin" Organe hebdomadaire publié par des militants anarchistes en exil à Londres. Louise Nikitine (compagne de l'anarchiste Nicolas Nikitine) en assure l'administration et Charles Malato la rédaction. Pour déjouer la répression policière, cette publication précise "ne conserver aucune correspondance" et ajoute dans son registre de distribution les noms de bourgeois fieffés auxquels elle fera gracieusement le service, pour éviter que la possession d'un numéro du Tocsin puisse être considéré comme preuve d'anarchisme. Dans son numéro 2 du 7 au 14 janvier 1893, elle met également en garde contre le mouchard Victor Babe. Le numéro 3, non daté, est tiré sous forme d'un placard : "Message au Peuple" signé Carnot (sic). Il en est de même du numéro 4 : "Jules Ferry au Peuple" et du numéro 7 (daté du 9 septembre 1894), qui lance un appel "Aux socialistes libertaires et aux révolutionnaires blanquistes".
Neuf numéros verront le jour, le dernier en date du 21 octobre 1894.
En-tête de ce numéro unique daté du 31 décembre 1900
Le 31 décembre 1900, sortie à Buenos Aires, du numéro unique du journal "El Alba del Siglo XX" (L'Aube du XXe Siècle) Publication Socialiste-Anarchiste.
Epigraphe d'Elisée Reclus : Le penne vendute guadagnano il denaro glorificando i carnefici, gli anarchici invece sono perseguitati per difendere gli oppressi e gli sfruttati. (Les journalistes vendus gagnent leur argent en glorifiant les bourreaux, tandis que les anarchistes sont persécutés pour avoir défendu les opprimés et les exploités.)
et de Giovann- Bovio : ... El pensamiento es anarquísta y es hacie la anarquia donde el mundo se dirige. El pensamiento de cada hombre es autónomo, y por tanto todos los pensamientos de cada uno en particular se reunen en un pensamiento colectivo que forma la historia. Y es evidentemente hacia la Anarquia que la historia evoluciana. ( ... La pensée est anarchiste et c'est vers l'anarchie que va le monde. La pensée de chaque homme est autonome, et donc toutes les pensées de chacun en particulier se rejoignent dans une pensée collective qui forme l'histoire. Et c'est évidemment vers l'Anarchie que l'histoire évolue.)
Numérisé ici.