plaque 28 mai 1871

Plaque située au 17 de rue de la Fontaine-au-Roi (Paris, 11e)
Hommage du "Parti Socialiste" à Eugène Varlin, Théophile Ferré et Jean-Baptiste Clément.
défenseurs, le 28 mai 1871, de la dernière barricade de la Commune durant la "Semaine sanglante".

Ephéméride Anarchiste

23 février 

 

j-b clement

Jean-Baptiste Clément

Le 23 février 1903, à Paris. Mort de Jean-Baptiste CLEMENT (né le 31 mai 1836, à Boulogne).
Communard et auteur de la célèbre chanson "Le Temps des Cerises".
Avant 1870, il est plusieurs fois condamné à la prison pour ses écrits et pamphlets "Les Carmagnoles", "89", etc. Il siège ensuite à la Commune de Paris. Le 28 mai, il est avec Varlin et Ferré, sur la dernière des barricades. Il se cache un temps, avant de pouvoir trouver refuge en Angleterre, via la Belgique. Condamné à mort par contumace en 1874, il ne rentre en France qu'après l'amnistie de 1879. Il devient socialiste, et s'engage dans le syndicalisme, particulièrement dans les Ardennes, où il donne de nombreuses conférences, organise des syndicats, etc.
Le "Temps des Cerises" fut écrit en 1866. Mais c'est en 1885 qu'il dédiera cette chanson à Louise, ambulancière sur la dernière barricade du 28 mai. Cette chanson deviendra le symbole de la Commune de Paris.

"Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux, du soleil au coeur!
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur! (...)

Le Temps des Cerises.

 

Le 23 février 1851, naissance d'Antonio PELLICER PARAIRE

 

Le 23 février 1899, naissance d'Emile BAUCHET

 

 



le corps de metayer mutilé

Le corps de Métayer (mutilé) exposé sur la dalle de l'amphithéâtre
de l'hôpital St-Jean de Bruxelles

Le 23 février 1883, à Ganshoren (Belgique), au cour d'une "promenade" dans la campagne, les anarchistes français de Lyon Antoine CYVOCT et Paul METAYER sont victimes de l'explosion accidentelle de la bombe (vraisemblablement destinée à une expérience) qu'ils transportaient.
Paul Métayer qui devait s'embarquer à Anvers pour l'Amérique meurt le lendemain, des suites de ses blessures, sans rien divulguer à la police. Lors de son enterrement civil, l'anarchiste bruxellois Egide Govaerts fera son éloge funèbre et le journal anarchiste anversois "De Opstand" louera son silence devant la police. "C'est ainsi que meurent les anarchistes". Quant à Antoine Cyvoct (survivant de l'explosion), il sera extradé vers la France, pour être jugé dans le cadre de l'attentat Bellecour à Lyon.

 

 

fil chouette

 

journal "La Nueva idea"

En-tête du premier numéro

Le 23 février 1895, sortie à Gracia (Barcelone), du premier numéro de la revue "La Nueva Idea" (La Nouvelle Idée). Cette publication qui annonce sortir quand elle peut, publiera 4 numéros, le dernier daté du 5 mai 1895. Le jeune Luis Más qui faisait sans doute partie de la rédaction, annonce en août 1895, la suspension définitive de la revue après la plainte arbitraire et injuste dont elle a été l'objet. A noter que le malheureux Luis Más sera fusillé le 4 mai 1897, dans les fossés de Monjuic après avoir été arrêté suite à l'attentat de la rue Cambios Nuveos.
Epigraphe de Proudhon : "El primero que dijo : Eso es mio, fue el primer ladrón." (Le premier qui a dit : Ceci est à moi, fut le premier voleur.)

 

 

 fil chouette

 

Journal A Batalha n1 de 1919

En-tête du premier numéro daté du 23 février 1919
"Diário da manhã - Porta-voz da organização operária portugesa"
(Journal du matin - Porte-parole de l'organisation ouvrière portugaise)

journal A Batalha du 17 juin 1926

Une du supplément au n° 2313 datée du 17 juin 1926
Proclamation au prolétariat et au peuple libéral
La grève générale révolutionnaire est proclamée dans tous le pays
Vive la liberté ! A bas la tyranie!

journal A Batalha n9 de  juin 1937

En-tête du numéro 9 de juin 1937 (série IV, clandestine)
"Unificando-nos, o fascismo não passará!"
(En nous unissant, le fascisme ne passera pas!)

journal A Batalha n10 de février 1975

En-tête du numéro 10 du 15 février 1975
"Autogestion révolutionnaire"

Le 23 février 1919, à Lisbonne (Portugal), sortie du quotidien anarcho-syndicaliste "A Batalha", Porte parole de l'Organisation ouvrière portugaise, puis à partir de septembre 1919 (date de la fondation de la CGT portugaise), l'organe de cette dernière, qui adhèrera en 1923 à l'AIT anti-autoritaire.
Son principal directeur et rédacteur
est le militant libertaire Alexandre Vieira, avec la collaboration des militants Francisco Perfeito de Carvalho, Manuel Joaquim de Sousa, Manuel Ribeiro et Carlos Rates.
Il deviendra le troisième quotidien du pays, avec un tirage de 20 000 exemplaires, lors de certaines luttes il sera même tiré jusqu'a 40 000 exemplaires.
Au cours de son existance il a connu de très nombreux épisodes de répression de la part de l'Etat, (agressions et arrestations des rédacteurs et de travailleurs, fermetures administratives, enlèvements et interdictions diverses).
Après le Coup d'Etat militaire de 1926 et l'avénement de la dictature la situation s'est agravée et lorsque la révolte a éclaté à Lisbonne, le 7 février 1927, le journal à été suspendu en raison des articles publiés sur l'insurrection commencée à Porto le même mois. Mais le journal a repris pour une courte période après que ses rédacteurs aient été libérés par les insurgés.
Mais après la victoire des militaires le journal à de nouveaux été suspendu et son principal rédacteur Mário Castelhano emprisonné.
Le dernier numéro est paru le 26 mai 1927, le lendemain la police a détruit le siège du journal et du syndicat.
C'est seulement trois ans plus tard que sa publication a de nouveau été autorisée (de façon hebdomadaire) mais cette autorisation n'a durée que trois mois, il a ensuite été définitivement interdit.
Mais des militants cégétistes ont continué à le publier de manière clandestine, ainsi cinq séries sont sorties avec un nombre variable de numéros publiés, durant le temps qu'il fallait à la police politique pour mettre la main sur les imprimeries clandestines où les militants responsables.
La troisième série est sortie après le 18 janvier 1834 et les arrestations massives qui ont suvi, démontrant que malgrè la répression le mouvement syndical révolutionnaire était toujours actif. La cinquième et dernière série aura 43 numéros, publiés entre 1947 et décembre 1949.
A noter qu'entre décembre 1923 et janvier 1927 (période légale) était sorti un supplément littéraire illustré où ont collaboré de nombreux intellectuels, écrivains, et artistes connus.
Quelques numéros et documents numérisés ici.
Après le 25 avril 1974 (renversement de la dictature et retour de la démocratie au Portugal), "A Batalha" réapparaîtra, mais sans retrouver l'influence qu'il avait dans les années vingt.