Le 15 octobre 1902,
naissance d'André PRUDHOMMEAUX (dit Prunier) au
familistère de Guise.
D'abord
communiste révolutionnaire, puis anarchiste.
Avec sa compagne DORA RIS (Dite DORI, née le 8 novembre 1907,
en Suisse), il ouvre, à Paris, une librairie
spécialisée en histoire sociale, et lieu de
débats. Au début des années trente, après
un voyage en Allemagne, ils deviennent anarchistes et collaborent
à la presse libertaire, y dénonçant la politique
des bolcheviques en Allemagne. André anime, avec Voline, le
journal "Terre libre", organe de
la Fédération Anarchiste
Française. En 1936, il se rend à Barcelone
où il publie, avec Aristide
Lapeyre, les premiers numéros de "l'Espagne Antifasciste"
puis de retour en France "L'Espagne Nouvelle", très critique
sur la participation ministérielle de la
C.N.T-
F.A.I. Durant la guerre, il se
réfugie en Suisse. A la libération, il rentre en France
et collabore au "Libertaire" puis, en 1954, au
"Monde Libertaire", organe
de la nouvelle Fédération
Anarchiste.
Il écrit aussi de nombreux articles dans la presse anarchiste
internationale et est l'auteur, avec sa compagne Dori, de "Spartacus
et la commune de Berlin", "L'effort libertaire", "Catalogne
Libertaire", etc. Il décède après une longue
maladie, le 13 novembre 1968.
"Plusieurs fois, il y eut des
révoltes ouvertes contre l'Etat, avec comme but
immédiat la réalisation du communisme libertaire. Cette
orientation débuta par le soulèvement
de Fijols en Catalogne, qui fut
brisé. Par mesure de répression, le gouvernement
républicano-socialiste fit déporter 120 anarchistes
catalans dans les terres de fièvre africaines, où
plusieurs camarades succombèrent." André et Dori Prudhommeaux, à propos des
soulèvements révolutionnaires en Catalogne, en
1932.
Amparo Poch y Gascon
Le 15 octobre 1902,
naissance d'Amparo POCH Y GASCON, à Saragosse (Aragon,
Espagne).
Militante anarchiste féminine espagnole et
propagandiste de la liberté sexuelle.
Après des
études de médecine et de sociologie, elle met son
savoir de doctoresse au service des femmes. Spécialisée
en puériculture, elle donne également des cours
d'éducation sexuelle et se fait la propagandiste de la
maternité consciente. Idées totalement
révolutionnaires dans l'Espagne des années 30, elle
incite les femmes à s'épanouir par l'amour libre et la
pratique de la bisexualité : "La Vie sexuelle de la femme"
(1932). Outre ses cours dans les athénées ou les
universités, elle donne de nombreux articles à la
presse libertaire :"Revista Blanca", "Tiempos Nuevos","Tierra y
Libertad", "Géneracion Consciente", "Estudios", et bien
sûr "Mujeres Libres" revue et groupement de femmes dont elle
est, avec Mercedes Comaposada
et Lucia Sanchez Saornil une des
trois fondatrices (en avril 1936).
Durant la révolution, elle est nommée directrice de
l'Assistance Sociale à Valence, s'occupe des enfants
réfugiés de Madrid, accueillis dans des
fermes-écoles. En décembre 1937, à Barcelone,
elle devient la responsable du "Casal de la Dona Treballadora" lieu
d'échange et d'éducation ouvert aux femmes.
En 1939,
pendant son exil en France, elle tente de secourir les milliers de
réfugiés parqués dans des camps de
concentration.
Elle dirigera ensuite l'hôpital de Varsovie,
à Toulouse (où de nombreux combattants espagnols
séjourneront).Toujours prête à secourir et
à pratiquer l'entr'aide, elle meurt à Toulouse, le 15
avril 1968.
A noter qu'un Centre de Santé à Saragosse, portant son nom, à été inauguré par le président de l'Aragon, le 14 février 2008.
Amparo Poch y Gascón : La vie sexuelle de la femme
Éditions : Cuardernos de Cultura, Valencia, 1932
Le 15 octobre 1906, à Varsovie (Pologne alors occupée par la Russie), sortie du premier numéro du journal "Glos Rewolucyjny" (La Voix Révolutionnaire) Organe Anarchiste-Communiste mensuel, publié (en polonais et en yiddish) par le Groupe anarchiste-communiste "International" de Varsovie .
Epigraphe de Bakounine : "L'esprit de destruction est aussi l'esprit de création".
A noter que ce groupe a payé un lourd tribut à la répression tsariste, en effet en janvier 1906 dans la Citadelle de Varsovie, 16 jeunes militants anarchistes (pour la plupart d'origine juive) ont été fusillé sans jugement, après avoir été horriblement torturés pendant des jours. Episode tragique, mais encore trop peu documenté sur cette sanglante répression, à retrouver (en polonais) sur le site "Inny Swiat". "
Frères ouvriers ! Si la mémoire des camarades tombés est sacrée pour vous, continuez le combat contre la bourgeoisie et les tyrans !
Levez avec nous anarchistes une bannière noire révolutionnaire avec l'inscription sanglante :
Mort au tsar et à ses serviteurs !
Mort à la bourgeoisie et aux industriels !
Mort aux sombres jésuites et inquisiteurs !
Honorez la mémoire de nos camarades tombés au combat, premières victimes de la révolution sociale !
Vive l'anarchie !"
En-tête du premier numéro de cette nouvelle série
Le 15 octobre 1919, à Paris, réapparition du journal "L'Action d'Art" Organe (bi-mensuel) de l'individualisme héroïque publié par André Colomer et Marcel Say. Dix-huit numéros étaient parus auparavant entre le 15 février et le 25 décembre 1913. René Bianco précise que l'appellation "individualisme héroïque" était alors une des tendances de l'anarchisme. Seuls huit numéros de cette nouvelle série sortiront jusqu'au 22 mai 1920.
Le 15 octobre 1920, à
Milan (Italie), la police envahit les locaux du quotidien anarchiste
"Umanità Nova". Elle
arrête les rédacteurs du journal qui sont
présents: Alfredo Porcelli et Corrado Quaglino ainsi que le
gérant Dante Pagliai et perquisitionne minutieusement les
appartements d'Ericco Malatesta et de
Gigi Damiani en leur
absence.
En-tête du premier numéro daté du 15 octobre 1922
En-tête du numéro 17 du 31 août 1926
Une du numéro 19 de mai 1927 (¡Salud a la Anarquia! - Vive l'Anarchie!)
Le 15 octobre 1922, à Tucumán (Argentine), sortie du premier numéro du journal "¡Adelante!" (En Avant !) Périodique anarchiste. Dans ce premier numéro un compte-rendu du 1er Congrés Anarchiste Régional, qui s'est tenu à Avellaneda, du 2 au 7 octobre 1922. le journal est édité par la groupe "Brazo y Cerebro" (Les Bras et la Tête). De mensuel en 1923, il sort ensuite de façon irrégulière jusqu'en mai 1927.
Numéros numérisés ici.
Couverture du numéro 2
Le 15 octobre 1935, à Valencia (Espagne), sortie
du numéro 2 de la revue "Etica" revue anarchiste de sociologie d'art,
de science, de littérature, de pédagogie et de
philosophie. C'est en fait une nouvelle sortie de cette revue qui
était publiée à Barcelone du
1er avril 1927 à
janvier1929.
En-tête du numéro 7 du 1er mars 1950
Le 15 octobre 1949, à Paris, sortie du premier numéro du journal "Les Nouvelles Pacifistes" bimensuel, publiées sous les auspices de la Confédération Générale Pacifiste. Les rédacteurs du journal seront Pierre Bergé, puis Louis Louvet. De nombreux collaborateurs participeront à cette publication, dont seuls 9 numéros sont connus, le dernier daté du 1er avril 1950.
Epigraphe : "Pour la Paix hors la politique"