Le 1er avril 1901, naissance
de Francisco ASCASO ABADIA, à Almudévar ( près de Huesca, Aragon, Espagne).
Militant et activiste anarchiste et anarcho-syndicaliste, figure emblématique de l'antifranquisme.
Membre très jeune
de la CNT à Saragosse, il prend part à partir de 1917 aux luttes sociales. En 1919, il fait partie du groupe "Voluntad" et fait un premier séjour en prison pour incitation à la rebellion. En 1920, membre du groupe "Los Justicieros" il est de nouveau incarcéré, accusé de la mort d'un journaliste, mais est libéré grâce à une forte mobilisation. Il s'installe ensuite à Barcelone, où il travaille comme garçon de café. En contact avec Durruti, Suberviola, Campos y Torres, il devient un membre influent du groupe "Los Solidarios", et du Comité des relations anarchistes. Durant l'année 1923, il prend
part à diverses actions contre les pistoleros du patronat dont une des plus retentissantes de l'époque, le 4 juin 1923, à Saragosse, avec Rafael Torres Escartín, où il abattent le cardinal Soldevila (un des principaux soutiens financiers des pistoleros). Francisco Ascaso est finalement enprisonné mais il parvient, avec l'aide de Manuel Buenacasa, à s'évader et à rejoindre la France en compagnie de Durruti, en novembre 1923. A Paris, ils sont rejoints par Gregorio Jover. Ascaso travaille dans l'industrie du plomb, et participe avec Duruti et Jover à l'ouverture d'une Libraire Internationale (avec l'argent provenant d'une expropriation), mais ils n'oublient pas l'Espagne (alors sous le joug de la dictature militaire de Primo de Rivera). Début novembre 1924, ils prennent part à une tentative de soulèvement dans les Pyrénées à Vera de Bidasoa (qui échoue). Menacés d'expulsion, ils passent en Belgique d'où ils s'embarquent pour Cuba.
Sur le port de la Havane, Ascaso et Durruti travaillent comme arrimeurs mais, remarqués par la police, ils sont contraints de quitter la capitale. Ils travaillent ensuite comme coupeurs de canne à sucre dans une hacienda, mais finissent par tuer le patron esclavagiste au nom de "La Justicia de los Errantes".
Ils partent pour le Mexique, où ils sont rejoints par Jover et Alexandro Ascaso (un des deux autres frères de Francisco). "Los Errantes" y pratiquent de nombreuses "expropriations". Ils se rendent ensuite au Pérou, au Chili, en Argentine et en Uruguay, où ils poursuivent leurs braquages. Traqués par toutes les polices d'Amérique Latine, ils retournent en France le 30 avril 1926. Impliqués dans un complot en vue d'assassiner le roi d'Espagne lors de sa viste à Paris, Francisco Ascaso et Durruti sont arrêtés le 25 juin 1926 par la police française et condamnés à six mois de prison pour détention d'armes. L'Espagne et l'Argentine réclament leur extradition, ainsi que celle de Jover. L'Union Anarchiste, et particulièrement Louis Lecoin,
mène une intense campagne de solidarité qui aboutit à leur libération en juillet 1927. A Paris, Francisco Ascaso rencontre Berthe
Fabert qui devient sa compagne.
Persona non grata dans de nombreux pays, Durruti et Ascaso sont expulsés
le 23 juillet 1927 vers la Belgique, mais retournent clandestinement en France (Paris, Joigny, Lyon), et en janvier 1928, assistent à une réunion secrète avec Ricardo Sanz, Joaquín Cortés et Miguel G.Vivancos. Ils passent ensuite en Allemagne, où ils rencontrent en octobre 1928, à Berlin, Rocker, Souchy et Mühsam.
Ascaso et Durruti sont de retour en Espagne à la proclamation de la République (avril 1931), et prennent part à de
nombreux conflits sociaux et affrontements (comme le 1er mai 1931 à Barcelone). Ils enchaînent réunions et meetings, et intègrent le groupe "Nosostros". En janvier 1932, les mineurs de Fijols se soulèvent et proclament le communisme libertaire. La rébellion est matée par l'armée, Ascaso et Durruti sont arrêtés et internés sur un bateau (avec d'autres ouvriers insurgés), ils se mutineront durant leur déportation. Internés à Fuerteventura (Canaries), ils y resteront jusqu'en septembre 1932 et seront accueillis en héros à leur retour.
En 1934-1935, Ascaso est secrétaire de la CNT catalane, et rédacteur de "Solidaridad Obrera". Le 1er mai
1936, il assiste au congrès de la CNT à Saragosse et participe à des meetings avec Antonio Ortiz. Le
18 juillet 1936, les troupes factieuses commandées par Franco
se soulèvent. Mais, à Barcelone, les anarchistes sont
prêts aux combats. Le 19 juillet, ils s'opposent aux factieux sur les barricades,
Francisco Ascaso se charge de la coordination des combats et des communications. Mais le lendemain, 20 juillet 1936, combattant en première ligne, il trouve la mort lors de l'assaut de la caserne
d'Atarazanas.
En hommage à son sacrifice, une "Colonne de volontaires" partant pour le front, portera son nom.
Paul Brousse
Le 1er avril 1912, mort de
Paul BROUSSE à Neuilly-sur-Marne.
Membre de la Fédération Jurassienne, militant
anarchiste puis socialiste réformiste.
Il est né le 23 janvier 1844 à Montpellier.
Après des études de médecine et un séjour
à Barcelone, où il publie en 1873, avec Charles Alerini et Camille Camet le journal "La Solidarité révolutionnaire", il s'engage dans l'AIT et participe au
Congrès de Genève en septembre 1873, y revendiquant
l'anarchisme comme seule forme d'organisation possible. Il s'engage
dès lors dans la
Fédération
Jurassienne, participant à la rédaction de son
Bulletin avec
James Guillaume. Le 18 mars
1877, il prend part à Berne à une manifestation
à la gloire de la Commune,
qui se termine en affrontement avec la police. Il est condamné
à un mois de prison. Il tente ensuite de faire revivre une
fédération française de l'AIT qui se
réunira en congrès des 19 et 20 d'août 1877
à La Chaux-de-Fonds (Suisse) et qui aura pour organe
"L'Avant-Garde". Mais
après avoir fait l'apologie des attentats
d'Hoedel et de
Nobiling dans ses colonnes, le
journal est interdit en décembre 1878 et Brousse
arrêté. Il sera condamné Le
15 avril 1879, à deux
mois de prison, puis à dix ans de bannissement de la Suisse.
Rentré en France en 1880, il s'éloigne des conceptions
anarchistes pour militer au sein du "Parti Ouvrier" puis,
après une scission, à la "Fédération des
travailleurs socialistes de France" qui prendra le nom de
"Possibilistes".
Au congrès international de Londres, en août 1886, au
côté de Jules Guesde, il votera même l'exclusion
des anarchistes... Dès lors, son nom se rattache au Parti
Socialiste, au réformisme et à
l'électoralisme.
"Comment, nous dira-t-on,
vous nous prêchez l'assassinat politique ? Certainement quand
l'assassinat d'un homme prévient celui d'un millier d'autres;
résolument quand on peut, en frappant un soldat stupide, faire
triompher une cause, en évitant de sanglantes
hécatombes prévues." In "L'Avant-Garde" (1877).
Charles Maurin
(fragment d'un autoportait, Musée Crozatier)
Le 1er avril 1856, naissance
de Charles MAURIN au Puy (Auvergne).
Peintre graveur et anarchiste.
En 1875, il obtient le Prix Crozatier qui lui permet de venir
à Paris étudier aux Beaux-Arts puis à
l'Académie Julian (où il enseignera ensuite). Il expose
au "Salon des Artistes Français" et devient membre de la
Société en 1883. Ami de Toulouse-Lautrec, ce dernier
fera sa première exposition particulière avec lui en
1893. Il puise son inspiration des artistes japonais,
révolutionne la technique de l'eau-forte, et réalise
également des bois-gravés. Il collabore à "La
Revue Blanche" dirigée par
Fénéon et initie
Félix Vallotton à la gravure et à
l'anarchisme.
Il meurt à Grasse, le 22 juillet 1914.
C'est lui qui a réalisé le bois
gravé de Ravachol, le torse
nu, entre les montants de la guillotine.
Le 1er avril 1883, à Lyon (Rhône) sortie du premier numéro du journal "La Lutte" Organe anarchiste paraissant le dimanche. Il succède à "L'Etendard révolutionnaire". Dix neuf numéros sortiront, le dernier en date du 5 août 1883. Il sera remplacé le 12 août 1883 par "Le Drapeau Noir". Voir la chronologie de ces journaux lyonnais.
En-tête du numéro 2 (deuxième année) du 20 janvier 1895
En-tête du premier numéro daté du 1er avril 1894
Le 1er avril 1894, à Dison (Belgique), sortie
du bimensuel "Le
Plébéien". Sous-titré d'abord "Organe de
combat pour l'émancipation des travailleurs" puis "Journal
communiste-anarchiste" . Victime de la répression
policière, seuls 4 numéros verront le jour en 1894.
Mais le journal réapparaît dès le 6 janvier 1895
à Vaux-sous-Olone (puis à Ensival) sous-titré : "Sociologie -Arts -
Littérature", jusqu'au 15 décembre 1895 (numéro 25). Epigraphes de Victor Hugo : "C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches" et de Lafontaine : "Notre ennemi, c'est notre maître". Citation : "Nous sommes ... des
révoltés. Nous luttons pour aider à la naissance
d'une société égalitaire où l'individu
puisse se mouvoir librement, sans entrave de la part d'un pouvoir
quelconque. Nous combattons l'ordre des choses actuel et tous nos
efforts tendront à soulever les individus contre la savante
tyrannie et les tracasseries bêtes de nos maîtres... "
Huit numéros numérisés ici.
En-tête du premier numéro daté du 1er au 15 avril 1896
Le 1er avril 1896, à Antwerpen - Anvers (Belgique), sortie du premier numéro du journal anarchiste en langue flamande "Ontwaking" (L'Eveil) Arts - Sciences - Sociologie. Journal politico-littéraire publié durant l'année 1896 par Victor Resseler (Segher Rabauw). Deux numéros numérisés ici.
Il disparaît ensuite pour renaître en 1901 sous forme de revue qui sera publiée durant une dizaine d'années. Elle sera l'organe officieux du groupe anarchiste d'Anvers "De Kapel" du nom du lieu où ils se réunissaient. A noter en 1905 une campagne de solidarité avec le correspondant du journal en Turquie Edward Joris, arrêté à Constantinople et condamné à mort pour son implication dans un attentat arménien le 21 juillet 1905 contre le sultan ottoman Abdül Hamid II.
Quatre numéros ici.
En-tête du numéro de "Ontwaking" de février 1902.
En-tête du numéro 11 du 5 novembre 1902
Le 1er avril 1902, à Roubaix (Nord), sortie du premier numéro du journal "La Petite Feuille anarchiste" Périodique et gratuite. La sortie de cette publication est à peu près mensuelle. Seize numéros sortiront jusqu'au 3 mars 1903. Pour avoir reproduit un manifeste aux soldats paru dans "Le Libertaire" le journal sera poursuivi et condamné devant la Cour d'appel de Douai. Le gérant se verra infligé une peine de six mois de prison avec sursis. A partir du 12 mars 1903, le titre est modifié en "Feuille anarchiste" mais reste gratuite, six numéro de cette nouvelle série sortiront jusqu'au 25 août 1903.
En-tête du premier numéro du 1er avril 1906
Le 1er avril 1906, à Salto (Province de Buenos Aires, Argentine), sortie du premier numéro du journal "Germinal" publié par le Groupe libertaire Germinal. Collaboreront à cette publication : Alberto Ghiraldo, Ángel Guerra, Francisco Carrara, Silvestre Quintana, Enrique García, Rodolfo González Pacheco y Teodoro Antilllí. Textes de Émile Zola, Élisée Reclus, León Tolstoï, etc.
Mais seulement trois numéros verront le jour, le dernier daté du 15 avril 1906.
Numéros numérisés ici.
En-tête du numéro 14 daté du 1er octobre 1909 "L'anarchie et ses moyens de lutte, l'Internationale"
En-tête du numéro 21 du 1er mai 1910 "Eco de la Acción Internacional revolucionaria y antimilitarista"
Le 1er avril 1909, Montevideo (Uruguay), sortie du numéro 3 du journal anarchiste "Adelante!"(En avant !). Périodique (bimensuel) du Peuple et pour le Peuple, sortant sans doute depuis le mois précédant. Les articles ne sont pas signés et aucun nom de responsable n'apparaît. A partir du numéro 19 daté du 1er avril 1910 le sous-titre devient : Echo de l'action internationale révolutionnaire et antimilitariste. A noter le numéro du 1er mai 1910 tiré sur du papier de couleur rouge. Au moins vingt cinq numéros sortiront jusqu'au 1er juillet 1910 (21 exemplaires numérisés ici.).
En-tête du numéro trois du 1er mai 1914
Le 1er avril 1914, aux Lilas (près de Paris), sortie
d'une nouvelle série du "Réveil
Anarchiste Ouvrier"mais simplement titré "le réveil anarchiste". Parmi le comité de rédaction du
journal et ses collaborateurs citons les noms d'Edouard Boudot,
Eugène Jacquemin, Edouard
Sené, Christian
Cornelissen, Charles-Ange
Laisant, Charles Malato, Benoit
Broutchoux, Jean Wintsch, etc.
Le gérant et les principaux rédacteurs ayant été
emprisonnés à l'automne 1913. Le journal reparaît
donc sous un autre nom ce premier avril, mais seulement trois
numéros verront le jour jusqu'au 1er mai 1914
A noter dans ce premier numéro un placard intitulé : "Bilan de la légistature" relève que de 1910 à 1914 : 17 travailleurs ont été assassinés par la police ou par l'armée et que 261 années de prison ont été distribuées pour des délits de presse ou de parole. Il est de plus indiqué qu'un Comité de Défense pour la Liberté d'opinion oppose les candidatures antiparlementaires de détenus politiques aux candidatures des politiciens de tous partis.
(voir un dessin tiré de ce journal ici).
En-tête du premier numéro daté du 1er avril 1919
En-tête du numéro 28 du 12 juillet 1930 Numéro d'agitation : Liberté ! - Solidarité ! - Action Directe
Le 1er avril 1919, à Kristiana (Oslo, Norvège) sortie du premier numéro de l'hebdomadaire anarcho-syndicaliste "Alarm" Organe de la Fédération Syndicale Norvégienne" (N.S.F.), sous-titré : "Solidarité et Action Directe pour la Liberté et la Justice". A partir du numéro 18 du 5 mai 1923, le journal signale son appartenance à "l'Internationale Arbeider Association" (I.A.A.) ou A.I.T. anti-autoritaire, crée à Berlin fin décembre 1922 par les anarcho-syndicalistes. Cet important hebdomadaire norvégien sera publié jusqu'au 13 avril 1940.
La première partie des numéros, jusqu'en décembre 1932, sont consultables ici.
En-tête du numéro 11 du 15 août 1929 (doc. CIRA de Lausanne)
Le 1er avril 1926, à Chicago (USA), sortie du premier numéro de "Germinal" mensuel (puis bimensuel) anarchiste. Cette publication en langue italienne cessera de paraître en mai 1930.
En-tête du premier numéro
Le 1er avril 1927,
à Barcelone (Catalogne), sortie du premier numéro de "Etica" Revue d'Education Individuelle,
Philosophie, Littérature, Art et Naturisme. Ecléctique,
elle comptera de nombreux collaborateurs comme
Isaac Puente,
E.Armand,
Federica Montseny,
Han Ryner, E.
Goldman, etc. La revue s'arrêtera en janvier1929, laissant
la place à "Iniciales".
Mais le titre "Etica" reparaîtra à Valencia entre
1935-1936.
En-tête du numéro 3 du 1er mai 1930 (doc. CIRA de Lausanne)
Le 1er avril 1930, sortie à Buenos Aires (Argentine), du premier numéro du journal "anarchia", quinzomadaire publié par l'anarchiste italien Aldo Aguzzi.
Epigraphe : "Pour toutes les libertés et pour toutes les rébellions." "Souviens-toi des victimes politiques, apporte leur ton aide, proteste contre leurs condamnations, et coopére à leurs libérations ce premier mai et toujours!"
Le 6 septembre 1930, le général Uriburu instaurera une féroce dictature en Argentine. Le 10 septembre, Aguzzi sortira le dernier numéro de "anarchia" incitant à lutter contre le moloch du militarisme, et invitant les anarchistes à être toujours sur la brèche et à se battre pour sauver "Il nome e la dignità dell'Ideale" (Le nom et la dignité de l'Idéal).
En-tête du numéro 2 (2e époque) d'août 1935 "Contre la dictature - FAI - Pour le communisme libertaire"
En-tête du numéro 2 du 15 avril 1932
Le 1er avril 1932, dans une région d'Espagne, sortie du premier numéro du journal portugais "Rebelião" (Rébellion), Pages d'Exil. Journal de la Fédération des Anarchistes Portugais Exilés (FAPE), adhérante à la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI). Roberto das Neves y collaborera. Cette publication clandestine éditée en Espagne sortira au moins jusqu'au n° 6 de décembre (1935)-janvier-février 1936, (numérisés et en pdf ici.)
Epigraphes sur le numéro deux de 1932 : "Rebelião" tem uma aspiração suprema per o fulcro e o porta-voz dum movimento popular contra a ditatura e pela libertade" («Rébellion» a une aspiration suprême, être le point d'appui et le porte-parole d'un mouvement populaire contre la dictature et pour la liberté "- "A história universal é a história da luta entre éstes dois principos antagónicos: autorida de e libertade - Bakunini" (L'histoire universelle est l'histoire de la lutte entre ces deux principes antagonistes: autorité et la liberté (Bakunine).
En-tête du premier numéro daté du 1er avril 1939
En-tête du numéro 2 du 1er mai 1940
Le 1er avril 1939, à La Havane (Cuba), sortie du premier numéro du journal "Rumbos Nuevos"(Nouveaux Caps) Organe libertaire mensuel, publié le premier de chaque mois, par "L'Association Libertaire de Cuba" (ALC), regroupant anarchistes cubains et exilés anarchistes espagnols. La direction du journal est assurée par Federico Marin, puis par Marcelo Salinas, la gérance par Rafael B. Valdes, collaboration particulière de Domingo Alonso et de Claudio Martínez. Le journal sera publié au moins jusqu'en octobre 1941.
Une dizaine de numéros numérisés ici.
En-tête du dernier numéro du journal, décembre 1983.
Le 1er avril 1974,
à Paris, sortie du premier numéro du mensuel "Le Réfractaire" Journal de
l'association des Amis de Louis Lecoin. "Social, pacifiste,
libertaire" puis "Organe libertaire pour la défense de la Paix
et des libertés individuelles" publié par
May Picqueray. Le journal
s'arrêtera après son décès en
décembre 1983.
Outre "Le Réfractaire" de Jules Vallès un autre journal portant ce titre a été publié à Paris de 1927 à 1932, il était l'organe de la "Ligue Internationale des Réfractaires à toutes les guerres".