Le 18 janvier 1857,
naissance de Gustave BOUILLARD, à Launois-sous-Vence.
Anarchiste ardennais, membre des groupes "Les sans-patrie" de
Charleville, puis "Les déshérités" de Nouzon, et
enfin "Les libertaires de Nouzon" qui se réunissaient à
la Colonie d'Aiglemont, fondée par Fortuné Henry. Il fut
(en outre!) condamné à six semaines de prison pour
avoir déclaré au Maire de Nouzon : "Je t'emmerde, toi et ton écharpe, je suis
anarchiste et je ne reconnais pas ton autorité".
Antonio Téllez Solá
Le 18 janvier 1921,
naissance d'Antonio TELLEZ SOLA, à Tarragone (Catalogne).
Militant anarchiste et historien de la guérilla espagnole.
Fils d'un cheminot, il est marqué par l'insurrection d'octobre
1934 dans les Asturies où il réside avec ses parents,
alors qu'il n'est encore qu'un enfant. En juillet 1936, il est
à Lérida lorsqu'éclate la révolution. Il
adhère alors aux "Jeunesses
Libertaires". A l'âge de 18 ans, il est mobilisé,
mais le camp républicain est vaincu, et c'est l'exil en France
pour des milliers de réfugiés. Antonio est
interné au camp de Septfonds, puis est employé dans des
compagnies de travail. Il s'en évade, est repris et de nouveau
interné au camp d'Argelès-sur-Mer. Employé
ensuite comme travailleur forcé dans des mines, puis à
la construction de fortifications, il sabote, en mars 1944, la ligne
de chemin de fer Perpignan-Beziers, avant de rejoindre les maquis de
la Résistance où il organise l'évasion de
prisonniers russes. Il prend part, avec la 9e brigade de FFI, aux
combats pour la Libération de Rodez. En octobre 1944, il
participe avec d'autres militants espagnols à une tentative de
reconquête de l'Espagne par le Val d'Aran (qui
échouera). Il s'installe ensuite à Toulouse où,
en contact avec Sabaté,
Facerías, Carballeira, etc.,
il apporte son soutien aux groupes qui poursuivent des actions de
guérilla en Espagne. En 1945, il est un des responsables du
Comité national des "Jeunesses Libertaires" (FIJL). En 1946,
il effectue une mission de 3 mois en Espagne, puis de retour en
France se fixe à Paris où il donne des articles et
dessins à la presse libertaire en exil "Atalaya", "Cnt",
"Ruta",
"Solidaridad Obrera",
"Suplemento Libertario". Mais lassé des querelles au sein du
MLE, il commence alors un important travail d'historien sur la
guérilla espagnole d'après-guerre. Il travaille alors
comme journaliste à l'Agence France-Presse. En 1986, il prend
sa retraite et s'installe à Céret
(Pyrénées-Orientales) et collabore à la nouvelle
presse libertaire espagnole tout en continuant son travail de
mémoire sur le mouvement. Il meurt le 26 mars 2005 à
Perpignan.
Il laisse, outre ses articles, de nombreux ouvrages historiques:
"Facerias: la guerrilla urbana 1939-1957"; "Sabaté,
guérilla urbaine en Espagne 1945-1960" (traduit dans de
nombreuses langues); "Historia de un atentado contre el general
Franco"; "El MIL y Puig Antich"; "La
red de evasión del grupa
Ponzán"; etc.
"Leur champ de bataille fut surtout
l'Espagne, alors terre de violence et d'intolérance, où
les hommes étaient torturés physiquement et moralement.
Ils combattirent constamment l'ordre établi, ne
respectèrent aucune loi étatique, ne comptant que sur
ce qui leur appartenait en propre: leur courage, leur intelligence,
leur volonté."
Dans la préface de l'édition française de
"Sabaté..."(1990).
Le 18 janvier 1970, mort
accidentelle de René KERAVIS, à l'âge de 42
ans.
Militant anarchiste français.
En novembre 1952, il participe activement à la création
des "Jeunes Libertaires" au sein de la
Fédération Anarchiste.
Puis, sans renier ses idées, il s'investit dans le mouvement
des "Auberges de Jeunesse", où son action fut exemplaire.
Eleuterio Quintanilla
Le 18 janvier 1966, mort
d'Eleuterio QUINTANILLA PRIETO
L'Hôtel Bristol de Varsovie où a été commis un attentat fin 1905
Le 18 janvier 1906, à Varsovie (Pologne, sous domination Russe), cinq membres du groupe anarchiste-communiste de Varsovie sont fusillés, pour leur supposé participation à un attentat commis fin 1905, contre l'Hôtel Bristol de la ville. Il s'agit de Rosenweig, Holschein, Scheier, Pfeffar et Viktor Rivkind (ou Rifkind), ce dernier ne pouvant être l'auteur de cet attentat puisqu'il était emprisonné depuis septembre 1905 pour une distribution de tracts à des soldats.
Le lendemain 19 janvier, cinq autres militants anarchistes (où supposés tels) seront passés par les armes. Une quinzaine d'anarchistes auraient été ainsi assassinés par les autorités pour cet attentat. Un autre nom parmi les fusillés nous est connu, celui d'Igolson.
En-tête du numéro 7 du juillet 1922 (doc. Cira de Lausanne)
En janvier 1922, sortie du premier numéro du journal "Libereso" (Liberté) Organe Mensuel de la Section Anarchiste "L'Etoile Emancipatrice", Union Cosmopolite des travailleurs Idistes, rédigé dans la langue internationale Ido. Ce journal est publié par Jules Vignes.
Le numéro 7 de juillet 1922 est consacré à Jane Morand et à sa condamnation (en mai 1922) par le tribunal militaire de Bordeaux.
In "La Tierra" du 27 janvier 1932.
Texte reproduit dans "Tierra y Libertad" du 13 février 1932
Le 18 janvier 1932, en
Catalogne, dans la région minière du Haut Llobregat,
à Berga, Cardona, Fijols, Sallent, Suria, le Communisme
Libertaire est proclamé. Le gouvernement mate l'insurrection
en une semaine. Une centaine de militants seront
déportés à Rio de Oro, dont Ascaso et
Durruti.
Émeutiers conduits sous bonne garde, à bord de l'un des navires de guerre
ancrés en rade de Barcelone ( photo de L'Illustration, janvier 1932)
°
En-tête du premier numéro de "Occitanie Libertaire" et du numéro 6 de "Occitania Libertaria"
En janvier 1970, à Paris, sortie du premier numéro de la revue "Occitanie Libertaire" édité par la Fédération Anarchiste-Communiste d'Occitanie (FACO). Cette publication dirigée par Guy Malouvier comptera divers collaborateurs comme Yvon Bourdet, Gérard Bodinier, Joan-Pau Verdier, Alexandre Skirda, Henri Gougaud, André Laude, Floréal Castilla, etc. A partir du numéro 4 le titre devient "Occitania Libertaria" avec le sous-titre "Federacion Anarquista-Communista d'Occitania". La revue est rédigée en français et occitan d'abord sous forme ronéotée à 300 exemplaire puis en offset à mille exemplaires.
Au moins huit numéros sortiront jusqu'en novembre 1975.