Le 9 octobre 1896, naissance
de Celso PERSICI à Crespellano (Italie).
Militant anarchiste et anarcho-syndicaliste italien.
Membre actif de L'USI "Unione Sindacale
Italiana" de Bazzano (province de Bologne), il prend part le 4
décembre 1919, après un meeting à Bazzano,
à un mouvement de révolte. Arrêté avec une
soixantaine de personnes, il passe en procès le 6 mars 1920,
et est condamné à 8 mois de prison. En 1923,
après les exactions des fascistes contre sa famille et
lui-même, il s'éxile en France.
A Paris et Marseille, il se joint à d'autres
réfugiés italiens pour former une coopérative de
maçonnerie et permettre aux compagnons d'avoir du travail et
des papiers. Les bénéfices sont reversés au
mouvement anarchiste. Il prendra part ainsi à la construction
du casino de Vichy et de St Jean-de-Luz. Après 2 ans à
Nice, il se fixe à Marseille. Surveillé par la police,
(il évite de peu un enlèvement en vue de le livrer
secrètement à la police de Mussolini), il est
arrêté puis expulsé de France.
Il rejoint alors l'Espagne où il prend part quelques mois plus
tard (le 19 juillet 1936) aux
combats à Barcelone qui font triompher la révolution.
Il organise ensuite l'afflux des volontaires et travaille à la
section italienne du Comité régional de la FAI à
Barcelone aux côtés de Berneri et de
Barbieri. Mais après l'assassinat de ces derniers par les
staliniens en mai 37, il revient en France où il vivra
clandestinement à Brest pendant deux ans. Recherché par
la police française, il rejoint, avec le compagnon Edmond Lelli,
Marseille et s'embarque pour l'Algerie où habite leur ami Edoardo
Angeli. Mais un jour après leur arrivée, ils sont
arrêtés ainsi que le compagnon Angeli. Celso et Lelli
seront emprisonnés durant une année, ils rejoignent
ensuite Casablanca au Maroc où ils s'associent à la
résistance marocaine. Après la libération, Celso
retourne à Bologne où il rejoint sa compagne Libertaria
(1898-1973) et son fils Vertice, également anarchiste
(1931-2000). En 1947, il retourne à Marseille puis à
Nice où il est resté un militant anarchiste
jusqu'à sa mort survenue le 15 septembre 1988.
Le 9 octobre 1999, mort de Peter
MILLER à Leicester (Angleterre).
Militant anarchiste, syndicaliste et libre penseur anglais.
Il est né le 5 avril 1943. D'abord militant de la "Trotskyist
Socialist Labour League", il évolue ensuite vers l'anarchisme
et après un meeting avec Albert Meltzer commence une longue coopération à ABC
"Anarchist Black Cross" où il soutient la lutte des
prisonniers. Militant laïque, il sera pendant plus de 10 ans le
responsable de la "Leicester Secular Society". Il sera
également un syndicaliste actif au sein du mouvement Trade
Unionist de Leicester. Il collaborera à la presse libertaire
"Black Flag", "Freedom", "Cienfugos Press Anarchist Review", "Anarchy
Magazine" et éditera, dans les années 70, le magazine culturel anarchiste "Z Review".
Agé de seulement 56 ans, il est mort d'un cancer ce 9
octobre.
Le 9 et 10 octobre 1880,
à la Chaux-de-Fonds, Suisse, le dernier congrès de la
Fédération
Jurassienne, retient pour but, le communisme anarchiste:
"conséquence nécessaire et
inévitable de la révolution sociale".
Francisco Ferrer devant un Conseil de guerre à
Barcelone
Le 9 octobre 1909, à
l'intérieur de la prison Modelo à Barcelone,
Francisco Ferrer est jugé par une Cour
Martiale, pour sa supposé responsabilité dans la
semaine tragique. Ce
jugement baclé en une journée, obéissant aux
ordres de la monarchie cléricale espagnole qui n'a pas
digéré l'oeuvre
émancipatrice et éducative
de Ferrer, coûtera la vie au prévenu, qui sera
fusillé dans les fossés de Montjuich le
13 octobre.
En-tête du numéro 2 du 16 octobre 1909
Le 9 octobre 1909,
à Nice (Côte d'Azur, France), sortie du numéro un de l'hebdomadaire
anarchiste espagnol "Tierra y
Libertad". Après la
Semaine tragique de
Barcelone, les journaux anarchistes ayant été
interdit en Espagne, certains comme "Tierra y Libertad" seront
publiés en France et acheminés ensuite clandestinement
en Espagne. José Estivalis
( plus connu ensuite sous le pseudonyme d'Armand Guerra) aura la
responsabilité de ce dernier.
En-tête du numéro 3 du 12 octobre 1910
Edition spéciale, consacrée à la grève générale des cheminots.
(doc. Mundaneum, Mons, Belgique)
Le 9 octobre 1910, à Lens (Pas-de-Calais), sortie du premier numéro du journal "Le Révolté" Organe hebdomadaire d'union, d'action et d'éducation révolutionnaire. Le gérant du journal est Henri Dupuy, parmi les rédacteurs : Benoît Broutchoux et Henri Zisly.
Ce journal cessera de paraître le 28 septembre 1913.
En-tête du premier numéro
Le 9 octobre 1936, à Barcelone, sortie
du premier numéro de l'hebdomadaire "Guerra di classe" (Guerre de classes). Organe
anarcho-syndicaliste de "Unione
Sindacale Italiana" affiliéé à
l'AIT, créé par le
penseur et combattant anarchiste italien
Camillo
BERNERI. Rédigé en
italien, il est le porte-parole des volontaires italiens venus
combattre dans les colonnes révolutionnaires en Espagne.
Fidèle aux idéaux libertaires, Berneri ne cessera de
dénoncer à travers ses articles les dérives vers
la social démocratie, s'en prenant particulièrement aux
fossoyeurs de la révolution que sont les staliniens, mais
aussi aux compromissions des propres organisations anarchistes
CNTFAI ainsi qu'aux anarchistes de
gouvernement comme Federica
Montseny.
"Persuadé que la révolution
espagnole s'approche précipitamment d'un tournant dangereux,
je saisis le plume comme je saisirais le révolver ou le fusil.
Avec la même résolution, mais aussi avec la même
férocité. Qu'on me permette un style convenant à
l'atmosphère de guerre dans laquelle je vis : le sytle d'un
tir de mitrailleuse. " in le n°4 de 5 novembre
1936.
Le dernier article de Berneri dans le n°15 du 5 mai 1937, porte
le titre "La Contre-révolution en
marche" c'est aussi la date de
son assassinat.
Epigraphe de Sébastien Faure : "La liberté n'a pas de patrie, elle plane bien au-dessus des frontières. Qui la défend ici ou là la défend partout. Défaite au sein d'une nation, elle est affaiblie au sein de toutes les autres; victorieuse dans un pays quelconque, elle est fortifiée dans tous les autres."
Le 9 octobre 1959, à Paris, salle de la Mutualité, se déroule un Grand meeting pour commémorer la naissance de Francisco Ferrer et le cinquantenaire de son assassinat. Il est présidé par la fille de Ferrer, Sol Ferrer avec comme assesseur Jeanne Humbert. Parmi les intervenant annoncés : José Ballester, Suzanne Collett-Kahn, Denis Forestier, Hem Day, Aristide Lapeyre, André Lorulot et Federica Montseny. A noter qu'un message d'Albert Camus sera adressé aux participants.
Le 9 octobre 1997, à Stockolm (Suède), Dario
FO reçoit le Prix Nobel de Littérature. Homme de
théâtre, dramaturge et comédien italien,
né en 1926, il est l'auteur d'une cinquantaine de
pièces de théâtre très engagées,
dont "Mort accidentelle d'un anarchiste"
(sur l'affaire
Pinelli).